Voici le résultat d'un article pour le Journal des enfants (www.jde.fr), réalisé en juin, publié en
août... et aujourd'hui sur le site !
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Rédigé à 13h47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tatiana, mère porteuse, j eune, en bonne santé, groupe sanguin A +, ayant déjà eu un enfant et désireuse d’aider une famille." Une description lapidaire pour un ventre à louer… Les annonces de ce type pullulent sur les sites Internet et forums ukrainiens, accompagnées de tarifs, en dollars ou en euros. Alors que dans la plupart des pays européens, la gestation pour autrui est interdite, qu’en France, sa légalisation est un sujet de débat réanimé par la prochaine révision de la loi de bioéthique, en Ukraine, l’affaire est réglée : être mère porteuse, c’est légal. Et les candidates sont nombreuses, alléchées par de conséquentes promesses de rétribution, alors que le salaire moyen ukrainien avoisine les 170 euros. Ici, tout se vend, ovules, sperme et ventres, grâce à un cadre légal très permissif conçu pour remédier à une démographie en berne depuis la chute de l’URSS. Surfant sur le désir d’enfant, les cliniques spécialisées dans la médecine de la reproduction appâtent le cl ient bien au-delà des f rontières de l’Ukraine. Ainsi, à la mi-juin, le Conseil de l’ordre des médecins français a mis en garde les praticiens hexagonaux contre le «racolage» opéré par certaines officines basées en Ukraine (mais aussi en Espagne ou en Grèce) qui proposent aux médecins de leur envoyer des patientes avec à la clé une «promesse de rétrocommission pour chaque patiente adressée». Des agences se chargent ensuite de trouver la femme qui fera couveuse pendant neuf mois. Valentina, blonde kiévienne de 34 ans, est une perle rare. Mère de trois enfants, elle a déjà porté trois fois les enfants des autres. Autant de grossesses à répétition qui ont marqué son corps, prématurément vieilli. Elle nous donne rendez-vous devant la clinique reproductive publique de la capitale. Une infirmière sort de l’établissement, inquiète de voir des étrangers dans la cour. Valentina, en habituée des lieux, la rassure d’un geste et dévide le fil de son histoire. «La première fois, j’avais 27 ans, et c’était pour des parents ukrainiens, ils ont eu une petite fille. Puis j’ai accouché de jumeaux pour des Allemands. Puis encore des jumeaux, pour un couple ukrainien, mais j’ai perdu les bébés à la 17e semaine.» Elle a oublié les photos des jumeaux allemands mais exhibe fièrement celle de son premier bébé comme mère porteuse, une blondinette aux yeux bleus. Forte de cette ancienneté dans la profession, Valentina demande 10 600 euros par enfant, plus 400 euros par mois de grossesse, sans compter la prise en charge des frais médicaux. Une manne : «Mon mari et moi, nous sommes orphelins et on ne peut compter que sur nous-mêmes. Tous les deux, on travaille dans le bâtiment. Comment faire, avec notre salaire, pour louer un appartement et payer les études de nos enfants ?» Autour du ventre de la mère porteuse, un réseau d’intermédiaires tire profit de ce business. La Vita Felice, pompeusement baptisée Centre international de la gestation pour autrui, est un acteur incontournable dans le paysage ukrainien de la procréation assistée. Le centre propose des formules tout compris pour les étrangers, tournant autour de 40 000 à 50 000 euros, incluant la recherche de la mère porteuse, l’implantation de l’embryon, la location d’un appartement à Kiev les semaines précédant la naissance… Tous les soins sont à la charge des parents ainsi que l’hospitalisation au moment de l’accouchement. Cette agence travaille main dans la main avec des cliniques privées haut de gamme, accueillant généralement l’élite économique et politique du pays, celle qui fuit comme la peste les hôpitaux publics.
Professionnelles de la gestation pour autrui
Viktor Kouzin est le propriétaire de la clinique Iz ida, installée en banlieue de Kiev et spécialisée dans la fécondation in vitro. Il passe ses vacances à Monaco et ne cache pas ses ambitions internationales : «Nous accueillons 25 000 couples par an. Nombre de nos clients viennent d’Israël, d’Angleterre, des Etats-Unis, d’Italie… Pas encore beaucoup de France, mais ça va venir. Le plus souvent, c’est pour trouver des ovocytes, mais nous avons aussi une vingtaine de gestations pour autrui chaque année.» Des Ukrainiens fortunés, dans un pays où plus d’un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Viktor Kouzin s’inquiète-t-il des risques liés à ce commerce du corps ? «En Ukraine, il y a plus de possibilités qu’ailleurs pour l’exploitation, admet-il. C’est également le cas quand un homme a un travail physiquement pénible. La femme qui porte l’enfant d’une autre reçoit une compensation conséquente pour ça. Oui, elle vend son corps. Mais pas dans un bordel, pour aider des gens à construire une famille.» En vraie professionnelle de la gestation pour autrui, Valentina s’amuse, elle aussi, de nos réserves éthiques sur la question. «J’ai eu trois enfants à moi. Avec les autres, je n’ai jamais ressenti de lien maternel, affirme-t-elle. Pour moi, le vrai lien se construit le jour de la naissance, quand tu tiens ton enfant dans tes bras, que tu le berces, que tu te lèves la nuit… C’est à ce moment-là qu’on devient une maman, pas avant.» Forte et déterminée, la jeune femme sait pourtant que beaucoup craquent, après quelques mois de grossesse, à la perspective de se séparer de l’enfant. Natalia vit à Odessa. Elle a posté une annonce début janvier sur un site de mères porteuses très consulté en Russie et en Ukraine. «Je suis seule pour élever mon enfant et je voulais gagner un peu d’argent, se justifie la jeune femme. Et puis j’ai reculé, j’avais trop peur du moment où il faudrait le rendre.» Car dès la signature du contrat devant notaire en début de grossesse, la mère porteuse abandonne tous ses droits sur le bébé. Elle n’apparaît pas sur le certificat de naissance et la plupart du temps accouche sous anesthésie et par césarienne, parfois s a ns même voi r l’enfant qu’elle a porté neuf mois. « Certaines filles deviennent folles, concède Valentina. J’ai une amie qui a disparu pendant deux mois au début de la grossesse. Elle ne voulait pas rendre le bébé. Quand elle est revenue, les parents ne voulaient plus d’elle, et les médecins l’ont fait avorter.» Selon des chiffres relayés par la presse ukrainienne, une centaine de naissances par an auraient lieu par mère porteuse, et plus de la moitié des parents biologiques seraient des étrangers. C’est encore très peu, mais c’est trois fois plus qu’il y a cinq ans, date de la légalisation de la gestation pour autrui par le Parlement ukrainien. Les Américains et les Israéliens, pays où la pratique est pourtant légale, sont les plus nombreux à se presser en Ukraine, alléchés par des prix avantageux. Les clients européens hésitent encore à franchir le pas car ils risquent gros sur le plan juridique. La France, par exemple, ne reconnaît pas pour l’instant les enfants nés à l’étranger d’une mère porteuse. Le cabinet juridique Euroconsulting, associé au centre La Vita Felice, croyant parler à des parents français, nous a pourtant assuré que nous n’aurions «aucun problème pour enregistrer l’enfant à l’ambassade avec le document fourni par la clinique, puisque tout est légal en Ukraine». Sauf que ce document est un faux, puisqu’en droit français, seule la f emme ayant accouché est considérée comme la mère biologique. Un mensonge sur lequel les autorités ukrainiennes ferment les yeux. A l’ambassade de France à Kiev, où sont réalisés les actes de naissance pour les Français en Ukraine, on assure qu’il est quasiment impossible de berner les agents de l’état civil. «Si nous avons un doute, nous rencontrons les parents et l’enfant, et il est facile de voir si la mère vient d’ac- coucher.» Mais la situation est plus complexe quand les parents décident de faire un certificat de naissance ukrainien au-delà de trente jours après la naissance. Ce document, délivré par le ministère de la Justice ukrainien, fait alors foi, et devient difficile à contester.
Le risque d'enfants fantômes
La situation est tout aussi inextricable pour les autres ambassades européennes. «Nous ne reconnaissons pas les documents fournis par les autorités ukrainiennes, à la différence des autres pays européens, rappelle un diplomate allemand. Le tampon final, c’est nous qui le donnons. Donc on arrive peut-être plus facilement à repérer les fraudes. En général, quand des parents allemands viennent nous voir avec un acte de naissance ukrainien alors qu’ils ne sont pas résidents, c’est louche, car il est tout à fait improbable de vouloir accoucher ici.» Pour ces cas dits suspects, il n’y a pas de solution : ces enfants nés de mères porteuses ne sont alors reconnus ni par l’Ukraine ni par l’Allemagne. Là encore, la corruption et l’usage de faux papiers font souvent le reste. Les parents déboutés peuvent s’arranger pour faire passer illégalement la frontière à l’enfant et le faire enregistrer en Allemagne, en sautant la case ambassade et en comptant sur l’indulgence ou l’ignorance des agents de l’état civil. Parfois, la machine s’enraye, comme pour ce couple belge, pris en flagrant délit. «Ils sont venus me voir avec un certificat de naissance ukrainien qui assurait que la femme avait accouché ici alors que le couple n’était même pas encore sur le sol ukrainien, soupire Bernard Jacxsens, consul à Kiev. Ils avaient engagé une mère porteuse, mais le bébé est né prématurément… Nous avons émis un passeport d’urgence et le ministère des Affaires étrangères belge va devoir dire s’il accepte ou non d’enregistrer l’enfant.» Au-delà du r i s que de créer des enfants fantômes, les couples étrangers s’associent à une pratique qui n’est pas sans danger pour la mère porteuse, grande oubliée de la législation ukrainienne. Mettre un enfant au monde n’a rien d’anodin, surtout en Ukraine. Valentina, elle, s’en moque. A peine remise de la troisième, elle veut tenter une quatrième grossesse. «L’âge limite, c’est 36 ans. Mais si j’ai encore la santé, je veux le faire jusqu’à ce que ce ne soit plus possible. Je ne peux pas aider l’humanité avec ma tête, alors je le fais avec mon corps.» Valentina a l’embarras du choix, près d’une cinquantaine de couples lui ont d’ores et déjà fait une offre.
Mathilde Goanec, dessins Anne-Lise Boutin
Rédigé à 09h11 | Lien permanent | Commentaires (1)
Dans les Carpathes ukrainiennes, cette chaîne de montagnes douces à l'ouest du pays, de nouvelles pistes cyclables ont vu le jour, dans le cadre d'un projet financé par la Commission européenne. Victor nous explique sa vision d'un tourisme durable et alternatif, pour dynamiser une région plus active l'hiver que l'été.
http://www.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_3_20090727.asp
En attendant, bel été à tous !
Rédigé à 17h51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Faut-il autoriser les mères porteuses ? Reportage, а la veille du forum citoyen sur l'assistance а la procréation, jeudi, а Rennes.
En France, la mère est celle qui accouche, même si elle portait l'enfant d'une autre. En droit ukrainien, les parents biologiques sont prioritaires. Ce pays est devenu une base de la gestation pour autrui (GPA). Valentina, 34 ans, est une vraie professionnelle. Déjà mère de trois enfants, elle est ensuite tombée trois fois enceinte pour d'autres. « La première fois, c'était pour des parents ukrainiens, ils ont eu une petite fille ». Une photo sortie du portefeuille montre une jolie blondinette. « Puis j'ai accouché de jumeaux pour des Allemands. Puis encore des jumeaux, mais j'ai perdu les bébés а la 17e semaine ». Valentina a beaucoup pleuré, pour les bébés et « le temps perdu ». Plus de 10 000 euros par enfant En Ukraine, des dizaines de cliniques participent а ce business de la reproduction, proposant ovules, sperme et mères porteuses. Valentina demande 15 000 dollars (10 800 euros) par enfant, plus 500 $ par mois de grossesse. « Mon mari et moi travaillons dans le bâtiment. Tous deux orphelins, on ne peut compter que sur nous-mêmes pour s'en sortir. » Elle balaye d'un revers de main les arguments contre la GPA : « Moi, j'aide l'humanité avec mon corps. [...] Quand les bébés bougent dans mon ventre, je les rassure en leur disant que leurs parents vont bientôt arriver. Leur mère, c'est celle qui va les prendre dans ses bras а la naissance et se lever la nuit pour s'en occuper. » Comme beaucoup, Valentina a accouché sous anesthésie. Les parents biologiques décident si elle peut ou non voir l'enfant. Certaines jeunes «collègues» craquent : « Elles ne veulent plus le rendre. » Impossible. Sur le contrat signé dès l'insémination, la mère porteuse abandonne tous ses droits. « Une amie а moi s'est enfuie en début de grossesse. Quand on l'a retrouvée, les parents ont refusé de poursuivre avec elle. Les médecins l'ont avortée. » Plus sur ce sujet, bientôt.
Rédigé à 17h28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans l'émission de ce mercredi 1er avril, l'émission de RFI Accents d'Europe diffuse la première déclinaison de notre semaine de reportages en Moldavie, une chronique sur le thème de l'émigration de travail massive que connait ce pays...
Téléchargement ACCEUR Emigration Moldavie 010409
Beaucoup d'autres reportages et aticles en ligne ce week-end: les élections législatives moldaves ont lieu dimanche!
Rédigé à 15h03 | Lien permanent | Commentaires (0)
KIEV. De notre correspondante, Mathilde Goanec.
C’est une plongée sans précédent dans les recoins les plus sombres de l’histoire soviétique, l’Holodomor - le massacre par la famine de la paysannerie ukrainienne en 1932-1933 - qui fit plusieurs millions de morts, la persécution des minorités et des Eglises, mais aussi la collaboration de la population pendant l’occupation nazie… Les archives du SBU, héritier du très redouté KGB soviétique, retracent, boîte après boîte, la longue histoire de la dissidence ukrainienne contre le régime communiste. Un fonds considérable, jusque-là classé secret, mais que les services de sécurité ukrainiens ont décidé fin juillet d’ouvrir au public. Une ouverture devenue effective avec la création à Kiev d’un centre d’information sur les archives de toute la période soviétique, de 1917 à 1990. L’opération est loin d’être innocente. Le SBU reste largement inféodé au secrétariat du chef de l’Etat. Iouchtchenko est en conflit ouvert avec le parti prorusse mais aussi avec son ex-alliée et Premier ministre, Ioulia Timochenko. Dans les élections anticipées prévues pour le début 2009, il espère faire le plein des voix nationalistes et antirusses aussi grâce à cette utilisation politique de la mémoire.
Réhabilitation. Les archives se concentrent tout particulièrement sur deux thèmes chers à Iouchtchenko : l’Holodomor et l’UPA (l’armée insurrectionnelle ukrainienne). L’Holodomor reste pour nombre d’Ukrainiens un génocide perpétré par le pouvoir soviétique. Samedi, plusieurs chefs d’Etat dont le Polonais Lech Kaczynski et le Géorgien Mikhaïl Saakachvili assisteront à Kiev au 76e anniversaire de cette tragédie. «Ma génération doit transmettre à votre génération la vérité sur la famine des années 1932-33, et vous devez la transmettre à vos enfants», a déclaré le Président. Le sujet de l’UPA est plus délicat : ce mouvement nationaliste armé, formé au début des années 40, lutta pour l’indépendance de l’Ukraine jusqu’en 1960. Un département entier du nouveau centre d’information est même consacré à cette seule période. Or, si la reconnaissance de l’Holodomor fait petit à petit son chemin dans la communauté internationale, la question d’une réhabilitation de l’UPA divise plus que jamais, au sein des frontières ukrainiennes et bien au-delà.
A l’époque soviétique, une vaste opération de propagande a tenté de limiter l’image de l’UPA à une armée de bandits, image renforcée par de nombreuses accusations de collaboration avec l’armée nazie. Cette vision, encore défendue par une partie des forces politiques ukrainiennes et par la Russie, prédomine dans le reste du monde. Pour beaucoup en Ukraine, le Président en tête, UPA est au contraire le symbole de la résistance nationaliste contre le régime soviétique, et ses membres doivent être considérés comme de véritables héros.
Occupation. Selon Volodymir Viatrovitch, historien nouvellement promu directeur des archives du SBU, «il ne s’agit pas de créer un nouveau mythe sur UPA, mais plutôt de démonter par les faits les mythes soviétiques». La démarche, qui revendique l’objectivité des documents historiques, n’en reste pas moins porteuse de sérieuses divisions. L’Ukraine de l’Ouest est rentrée dans l’URSS en 1939 ; et a toujours vécu le régime soviétique comme un régime d’occupation. C’est loin d’être le cas pour une majorité des Ukrainiens de l’Est : sous influence soviétique dès 1917, l’attachement à l’URSS et à ses valeurs laisse peu de place à la remise en cause. «Nous entendons les protestations de ceux qui prétendent que l’Ukraine n’a pas le droit d’aborder sous l’angle ukrainien le passé commun, concède Volodymir Viatrovitch. Mais je pense que tôt ou tard l’Ukraine devra exercer son droit à sa propre histoire.»
L’ouverture des archives du SBU ouvre également la voie à une troisième vague de réhabilitation d’anciens dissidents. Les deux premières ont eu lieu sous l’URSS lors de la déstalinisation et pendant la pérestroïka. Les combattants de l’UPA devraient être les premiers sur la liste de réhabilités. Un projet qui rejoint l’une des mesures phares de Iouchtchenko, donner aux vétérans de l’UPA les mêmes droits que leurs ennemis d’alors, les combattants de l’armée rouge. Une schizophrénie mémorielle qui fait pousser des cris d’orfraie aux fractions politiques prorusses.
Mais l’ouverture des archives devrait rester partielle. Dans les faits, l’Ukraine n’a jamais officiellement condamné l’URSS, et la plupart des hommes politiques actuels sont issus de la nomenklatura soviétique. Il y a donc fort à parier que les informations relatives aux dernières décennies du régime soviétique resteront à l’abri des regards inquisiteurs, tant qu’une loi de lustration (permettant d’exclure de la fonction publique des personnes ayant collaboré avec les régimes communistes) ne sera pas votée. De l’aveu d’Alexandre Istchouk, jeune archiviste au SBU, une telle loi n’est pas pour demain : «Les hommes politiques ne voteront jamais pour la lustration, comme en Pologne ou en République tchèque, car ils sont tous trop impliqués dans les dernières années du régime. Mais il reste que de plus en plus de documents du SBU seront rendus publics. Nous avançons pas à pas.»
Rédigé à 09h58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un papier radio, diffusé dans l'émission Accents d'Europe de ce mardi 11 novembre, sur le travail des retraités en Ukraine. Ce problème est commun à toute l'ex-URSS. Voir à ce sujet une ONG kirghize qui se propose de parrainer des personnes âgées seules et en sérieuses difficultés financières...
Téléchargement accents_RETRAITES_20081111.mp3
Une photo de Marie-Anne Goanec, Yalta...
Pour la même émission, la semaine précédente, un autre papier évoquait la situation des orphelinats et l'adoption internationale en Ukraine...
Rédigé à 12h46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Voici une intervention en direct dans le cadre de l'émission "Les visiteurs du jour", sur RFI, diffusé le mercredi 24 septembre 2008.
Il y a 75 ans, une tragique famine tuait entre 3 et 4, certains disent jusqu'à 10, millions de paysans ukrainiens...
Rédigé à 20h59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce mercredi 10 septembre est multi-diffusé sur RFI un grand reportage de 20 minutes réalisé dans la région minière du Donbas, à l'est du pays. Nous étions sur place en juillet dernier. D'autres reportages, radio et surtout presse écrite devraient être publiés prochainement sur le sujet.
A retrouver en archives sur le site de RFI aujourd'hui ensuite, promis, ici même , en cliquant sur le lien ci-dessous.
Téléchargement grand_rep_mines_donbas.mp3
Rédigé à 12h42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Voici un reportage, réalisé mi-juillet parmi d'autres projets lors de notre séjour à Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine. Diffusé par RFI dans la désormais ici bien-connue émission "Accents d'Europe", le lundi 28 juillet.
Rédigé à 15h13 | Lien permanent | Commentaires (0)