Sur la route avec nous, carnet ukrainien

Quand l'art s'amuse... à Gogol Fest, Kiev

 

Le chant diphonique de Huun Huur Tu, musiciens de la Taïga... originaires de la République de Tuva, Russie

 

Quelques images et vidéos de ce festival, désormais familier aux Kiéviens, rassemblant une faune hétéclorite de musiciens, théâtreux, sculpteurs ou artistes de l'image animée...

http://www.gogolfest.org.ua/ukr

 

  
 

 

Combat de poids-plumes...

Mais ils sont fous ces Ukrainiens!

(Désolé pour la piètre qualité de la vidéo...)

Kiev, en 1983... sur l'air de la valse de Kiev

La moldavie, avant la révolte...

La Moldavie manifeste, depuis plus d'une semaine maintenant, après le résultat des élections du dimanche 5 avril. Les communistes l'ont largement emporté, trop largement pour une partie de l'électorat, notamment les jeunes, pro-roumains, et pro-européens.

Vous trouverez quelques images sur cette note et dans un album créé pour l'occasion (voir ci-contre) sur la campagne et sur ce pays, en attendant une incursion en Transnistrie...

Bon voyage

 

Nos petits chanteurs et danseurs de Téatralna, en vidéo !

Vous les connaissez déjà....Tous les vendredis et samedis soir, pendant l'hiver, les danseurs de Kiev se retrouvent dans les sous sols du métro de Kiev, station Teatralna, près du Kartoplia. Aux beaux jours, ils retrouveront le grand air et les rives d'Hydropark. Avec eux, une chorale improvisée. Ces images ont été prises en février 2009.

VIDEO: les babouchki au lasso

Supplément vidéo gratuit, pour mieux comprendre, en image, la fameuse technique du harponnage traditionnel opéré par les babouchki. On notera également l'usage de la petite poupée représentant une babouchka ( à moins que ce ne soit une sorcière?), trainée par les femmes au bout de la corde qu'elles enroulent autour des jambes des passants, pour leur extorquer ensuite quelques kopeks... et leur dire tout ce qu'elles pensent de bien du maire de Kiev Tchernovetsky (si si écoutez au début!).

Alors, racket sénior, tradition païenne, conjuration de l'hiver ou déchaînement de violence inter-générationelle? Le mystère reste entier. Nous en tous cas, on en tremble encore...

En attendant la nuit...

   

"Maslenitsa"... la semaine grasse en Ukraine !

 

Lundi a commencé officiellement les 40 jours de jeûne qui précèdent Pâques. Pour fêter ça, les   Ukrainiens s'en sont donnés à coeur joie toute la semaine dernière, avec des crêpes à tous les coins de rue ! Bien sûr, on ne pouvait pas passer à côté de cette occasion. Nous avons donc passé notre dimanche à Pirogovo, un grand parc à la sortie de Kiev, où toute la ville s'était semble t'il donné rendez vous pour danser, jouer et boire un coup sans oublier d'avaler une petite blinichka. Les seules à ne pas prendre ça à la rigolade, ce sont les gentilles baouchkis que vous voyez là, sur la photo. Ne vous fiez pas à leur gentil sourire. En réalité, elles ont passé la journée à accrocher une corde autour des cuisses des jeunes gens présents : pour être libéré, il fallait ouvrir son porte-monnaie!

   

Un proverbe dit qu'après"Maslenitsa", le printemps arrive, c'était donc notre dernière chance de profiter des joies de l'hiver. Bon, la corde à sauter dans la boue (oui oui c'est Mathilde sous le bonnet), la luge à 120 km/h et sur un étang gelé, c'est pas forcément ce que l'on va regretter en premier... Mais assurément, les ailes des moulins de Pirogovo sous la neige vont nous manquer (voir note suivante).

   

Dans les méandres du musée océanographique de la ville de Kertch

     

Poissons dans le formol, langoustes, pieuvres et autres limules préhistoriques, anchois figés pour l'éternité, poissons marteau et dents de calamars géants... le musée océanographique de la ville de Kertch est tout à la fois un musée des horreurs et un petit paradis pour les océanographes en herbe. Il se cache au coeur de l'institut scientifique de Kertch, fleuron de la recherche sur toutes les mers du monde du temps de l'URSS, au même titre que l'insitut de Vladivostok. 

Aujourd'hui, défréchi et veillisant, il garde un charme certain, surtout lorsqu'on le visite en compagnie du maître des lieux, Nikolaï Kouraliev, scientifique, chef d'expédition, marin, amoureux de la nouvelle Calédonie comme de l'antartique. Il a croisé sur sa route le commandant Cousteau, les militaires américains en pleine guerre froide sur toutes les mers du monde, et des chercheurs français aux îles Kerguelen, avec qui il a partagé moulte verres de vin... Son plus beau souvenir : "les pingouins sur la banquise, lors du lever de soleil en Antartique..."

Kertch, aux confins de l'Ukraine

De retour de Kertch, cette petite sélection d'images, sur une ville frontière, plantée au bout de la péninsule de Crimée.  La crimée, ancien territoire russe offert par Krouchtchev à l'Ukraine en 1954, reste une région à part... l'atmosphère y est très russe, par la langue, la musique, les paysages, les restes très visibles aussi de l'empire soviétique, comme cette belle statue de Lénine plantée sur la place centrale de Kertch.

Kertch en plein hiver est triste, grise, mais remplie d'histoires et de voyages. Car c'est avant tout une ville de marins, de pêcheurs, de scientifiques qui se font un plaisir de raconter leurs expéditions à travers le monde. Vassia, Igor, Nikolaï, Sergueï et Stepan se sont confiés au micro, des témoignagnes que vous trouverez prochainement dans un carnet de route sonore pour la radio suisse romande.

   

 

Le détroit de Kertch, qui relie la Mer d'Azov et la Mer noire, est le seul passage pour la Russie vers la Méditérannée, à travers le détroit du Bosphore, en Turquie. C'est dire l'importance stratégique que revêt le détroit pour les Russes et les Ukrainiens qui se disputent depuis la fin de l'URSS sur le tracé de la frontière maritime entre les deux pays. Le détroit, l'un des plus dangereux du monde, voit passer chaque jour des centaines de cargos, remplis de pétrole ou de marchandises. Les naufrages sont fréquents, entraînant parfois de véritables catastrophes environnementales, comme la marée noire en Mer d'Azov en novembre 2007. Pour accompagner les bateaux dans le passage, des "lotsmans", pilotes émérites, montent à bord de chaque navire afin de guider le capitaine.