André Jolivet, amoureux de la poésie russe, a exposé ses travaux en Ukraine.Un artiste finistérien à découvrir à la Biennale de Saint-Brieuc.
Kiev. De notre correspondante
« C'est que je ne fais pas ça, d'habitude, moi », soupire André Jolivet, sourire jusqu'aux oreilles sous son chapeau noir... Le public, francophone ou francophile, s'est pressé autour de cet artiste de Plougonven (Finistère), pour lui réclamer un autographe, au musée des Beaux-Arts de Kiev (Ukraine). Son exposition vient de s'y terminer. Ses toiles colorées tranchaient avec l'austérité de la collection permanente qui abrite des trésors de l'art profane et religieux ukrainiens.
L'histoire entre André Jolivet et l'Ukraine est née avec la poésie. Depuis des années, ce peintre né en 1964, à Pont-l'Abbé, crée des livres d'artistes, faits mains et tirés à seulement quelques exemplaires.
Jolivet illustre ses textes ou les écrits des autres. Passionné par la littérature russe et est-européenne, André Jolivet tombe un jour sur un texte de Vassyl Stous, poète et dissident ukrainien, mort en 1985, dans le goulag soviétique Perm-36. « Ce poème, Kostomarov à Satarov, parle des ambiances sombres de prison, des ténèbres. Cela m'a plu, explique André Jolivet. Je trouve qu'à l'Est, sûrement à cause du vécu des écrivains, l'écriture a une force, une intensité, qui me touchent profondément. »
Un monde énigmatique
Par l'entremise de Jean-Pierre Riou, chanteur du groupe Red Cardell qui, lui aussi, connaît bien le public ukrainien, son initiative est relayée auprès de l'Institut français d'Ukraine, établissement culturel sous l'égide de l'ambassade de France.
Outre le livre et une série de portraits de Stouss, les tableaux choisis sont réalisés à l'acrylique et à l'encre de Chine. Ils évoquent en pointillisme des silhouettes humaines, des animaux, des végétaux... Un monde énigmatique, rassemblé sous le titre Fleurs de la romance, qui devrait être exposé également dans les villes ukrainiennes de Kharkov et d'Odessa.
« C'est important de faire ce genre de voyage, de voir d'autres artistes, pour nourrir son propre travail, confie André Jolivet, qui visitait Kiev pour la première fois. La rencontre ne s'arrêtera pas là. L'artiste prépare un livre sur la capitale ukrainienne, mêlant peinture et photographies : « J'ai été étonné. C'est une ville magnifique, avec des surprises architecturales à tous les coins de rues. Je sais que je vais revenir, c'est une évidence ».
« C'est que je ne fais pas ça, d'habitude, moi », soupire André Jolivet, sourire jusqu'aux oreilles sous son chapeau noir... Le public, francophone ou francophile, s'est pressé autour de cet artiste de Plougonven (Finistère), pour lui réclamer un autographe, au musée des Beaux-Arts de Kiev (Ukraine). Son exposition vient de s'y terminer. Ses toiles colorées tranchaient avec l'austérité de la collection permanente qui abrite des trésors de l'art profane et religieux ukrainiens.
L'histoire entre André Jolivet et l'Ukraine est née avec la poésie. Depuis des années, ce peintre né en 1964, à Pont-l'Abbé, crée des livres d'artistes, faits mains et tirés à seulement quelques exemplaires.
Jolivet illustre ses textes ou les écrits des autres. Passionné par la littérature russe et est-européenne, André Jolivet tombe un jour sur un texte de Vassyl Stous, poète et dissident ukrainien, mort en 1985, dans le goulag soviétique Perm-36. « Ce poème, Kostomarov à Satarov, parle des ambiances sombres de prison, des ténèbres. Cela m'a plu, explique André Jolivet. Je trouve qu'à l'Est, sûrement à cause du vécu des écrivains, l'écriture a une force, une intensité, qui me touchent profondément. »
Un monde énigmatique
Par l'entremise de Jean-Pierre Riou, chanteur du groupe Red Cardell qui, lui aussi, connaît bien le public ukrainien, son initiative est relayée auprès de l'Institut français d'Ukraine, établissement culturel sous l'égide de l'ambassade de France.
Outre le livre et une série de portraits de Stouss, les tableaux choisis sont réalisés à l'acrylique et à l'encre de Chine. Ils évoquent en pointillisme des silhouettes humaines, des animaux, des végétaux... Un monde énigmatique, rassemblé sous le titre Fleurs de la romance, qui devrait être exposé également dans les villes ukrainiennes de Kharkov et d'Odessa.
« C'est important de faire ce genre de voyage, de voir d'autres artistes, pour nourrir son propre travail, confie André Jolivet, qui visitait Kiev pour la première fois. La rencontre ne s'arrêtera pas là. L'artiste prépare un livre sur la capitale ukrainienne, mêlant peinture et photographies : « J'ai été étonné. C'est une ville magnifique, avec des surprises architecturales à tous les coins de rues. Je sais que je vais revenir, c'est une évidence ».
Mathilde GOANEC.
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