Il y a cinq mois, dans le sud du Kirghizstan, du 10 au 13 juin 2010, la ville de Och était le théâtre de violences ethniques entre communautés kirghize et ouzbèke, de véritables pogroms qui ont visé principalement les quartiers ouzbeks de la ville et l'ont laissée à feu et à sang. Les chiffres officiels parlent de 400 morts, mais selon les organisations internationales sur place, ce bilan devrait plutôt dépasser le millier de victimes, pour la plupart ouzbèkes. Depuis juin, rien n'a été fait pour apaiser les tensions, et la communauté ouzbèke, de loin la plus touchée par les pogroms, reste montrée du doigt comme seule responsable des troubles.
Un grand reportage, diffusé ici avec un peu de retard, de Camille Magnard
Och, ville kirghize après les pogroms
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