Plusieurs contributions pour RFI ces derniers temps. Je les mets en ligne sans lancements, c'est à dire dans la version originale envoyee a Paris. Les éléments de lancement sont à lire...
On commence avec le premier "papier", réalise et diffusé le 9 novembre 2006, le jour où les manifestations anti-gouvernementales ont pris fin:
Une nouvelle Constitution pour sortir de la crise politique, au Kirghizistan. Des milliers de kirghizes manifestaient depuis une semaine dans la capitale Bishkek pour exiger des réformes et la démission du Président Kourmanbek Bakiev. Au centre des revendications des opposants, la lutte contre la corruption, le clientélisme et la mainmise du Président sur l’exécutif . Ce jeudi, la signature du nouveau projet constitutionnel a été accueillie comme une victoire par les manifestants. Et pourtant, toutes leurs exigences sont loin d’être satisfaites…
Téléchargement papier_rfi_0911.mp3
Ensuite, le 29 novembre, premier papier sur le programme de desendettement du FMI, le programme PPTE...
Le Kirghizistan est un pays en banqueroute. C’est le premier ministre Kirghize, Felix Koulov, qui le déclarait il y a peu a la presse internationale. Derrière les mots, un débat économique couve dans cette petite république d’Asie centrale, autour de la possibilité que le pays rejoigne prochainement le programme de la banque mondiale pour les pays pauvres très endettés...
Téléchargement papier_rfi_2911_ppte.mp3
20 decembre, suite du feuilleton politique kirghize, le premier ministre Felix Koulov demissionne.
Le Kirghizistan a nouveau confronté a ses problèmes d’instabilité politique ; Un mois après les manifestations antigouvernementales et l’adoption d’une nouvelle Constitution, on a appris aujourd’hui la démission du Gouvernement kirghize. Une décision inattendue qui plonge le pays dans une incertitude constitutionnelle sans précédent.
Téléchargement demission_rfi.mp3
Le lendemain, l'on reparle de la visite d'une delegation envoyee par l'Union europeenne en Ouzbekistan...
En Ouzbékistan, une délégation d’experts européens s’est rendue à Andijan pour tenter d’en savoir plus sur les évènements qui ont ensanglanté la ville en mai 2005. A l’époque, l’armée du président Islam Karimov avait ouvert le feu sur des milliers de manifestants, en réponse à ce qui a été qualifié par le régime de soulèvement terroriste. La fusillade avait fait 187 morts selon le pouvoir, entre 500 et 1000 selon des ONG présentes sur place. Jusqu’alors, aucune enquête internationale sur ces évènements n’avait été acceptée par le régime ouzbek, et des sanctions ont été prises par l’UE et les Etats-Unis. 18 mois plus tard, la visite de la délégation européenne semble sceller un réchauffement des relations diplomatiques entre l’Ouzbekistan et la communauté internationale… Mais saura-t-on un jour la vérité sur le massacre d’Andijan ? Rien n’est moins sûr...
Téléchargement papier_rfi_2012_ouz.mp3
Camille